Corps Sensible vs Corps Objet

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La fascia-perception est à la fois une méthode de soin et d’accompagnement au changement. Elle s’adresse à la fois à notre Corps physique et à notre Corps Sensible -cette relation subtile à nous-même qui convoque le ressenti et la présence à soi.

La fascia-perception est une approche du Sensible : le Sensible dans cette méthode, concerne le rapport que nous entretenons avec notre intériorité, l’expression authentique de notre singularité sur la base d’une relation à nous-même où l’on éprouve le vivant en nous (percevoir le vivant incarné en nous, être touché et agir à partir de cet espace là).

Nous partons la plupart d’une relation à notre corps en tant que Corps-objet : notre façon d’appréhender le corps dans notre époque et notre culture, comme un corps outil, qui nous sert à réaliser nos actions.

Dans notre rencontre avec notre corps via le toucher de fascia-perception, nous évoluons vers le Corps-Sujet : une étape de relation à notre corps plus personnelle. Nous commençons à parler à la 1ère personne, « Je ». Notre rapport au corps change : on relationne avec lui plus qu’on ne l’utilise. Nous l’écoutons. Notre corps, c’est nous : nous devenons Sujet incarné dans notre corps.

Puis nous découvrons le Corps-Sensible : un espace où l’on éprouve ses sensations, où elles nous touchent et font sens pour nous. Un espace de réciprocité entre perception de soi et mise en action, ou chacune influence l’autre en retour.

Méditation Pleine Présence

Danis Bois Méditation Pleine Présence

Danis Bois

Extrait de la méditation sur le thème de la continuité en tant que potentialité de l’infini.

Chamblay mardi 22 août 2023

 L’immobilité est comme le regard qui permet de percevoir ce qui est mobile à l’intérieur de soi, et à l’extérieur de soi.

Dans cette permanence, en comparaison avec cette immobilité continue, cela donne l’occasion de percevoir  de percevoir ce qui est animé.
 
Laissez cette mobilité traverser votre immobilité, sans que cette mobilité dilue l’immobilité, les deux gardent leur identité. 
L’immobilité et la mobilité s’entrelacent comme le fleuve qui se jette dans l’océan. 
Les deux se conjuguent, ce qui fait que le mouvement rencontre une résistance avec l’immobilité…
C’est une résistance en mouvement ou un mouvement qui rencontre une résistance.
 
Et c’est cette résistance-là qui crée l’âme, le sensible, le goût de soi, le goût de l’amour. Et qui fait que cet amour qui est total devient vôtre. 
… 
Le sentiment de bonheur n’est possible que s’il y a glissement, voire frottement entre le mouvement et l’immobilité,  et que les deux gardent leur identité. Il faut qu’ils soient entrelacés… c’est cela l’âme.
 
 L’âme, n’est ni plus ni moins que l’amour universel qui devient vôtre… »      Danis Bois